Start-up For Kids : imaginer le meilleur des futurs !

Start-up For Kids : imaginer le meilleur des futurs !

Le Siom était présent lors de la 2ème édition du salon Start up For Kids, organisé du samedi 30 mars au lundi 1er avril, par la communauté d’agglomération Paris-Saclay, à destination des enfants de 6-15 ans.

Pendant trois jours, Centrale Supelec (à Gif-sur-Yvette) a accueilli près de 5 000 visiteurs pour une nouvelle édition de Start-Up For Kids. 40 projets innovants y ont été présentés aux enfants sous forme d’ateliers participatifs. De quoi découvrir les innovations pédagogiques et techniques tout en s’amusant.
Le Siom, qui a tenu à y participer, a proposé pendant le week-end une animation déployée par OSE ZD pour fabriquer des jeux à partir de matériaux récupérés.

Le lundi, journée spécialement dédié aux scolaires, le Siom a organisé deux ateliers créatifs, manuels et pédagogique.

Le premier, « la Boîte à Champignons », a permis aux enfants de préparer le « terreau » utile pour faire pousser des pleurotes. Pour cela rien de plus simple que de récupérer du marc de café, de le mettre dans le sachet prévu à cet effet avec quelques copeaux de bois, d’y ajouter l’eau et bien évidemment le précieux mycélium. Après quoi, les élèves pourront, après quelques semaines, déguster les fameux champignons. Un atelier pratique qui leur a permis de concrétiser le principe de la valorisation des biodéchets.

Pour le second atelier, c’est le verre qui était à l’honneur avec la création de « jupettes » destinées à habiller des conteneurs répartis sur le territoire du Siom. Empreintes de mains et photos de chaque élève constitueront le décor des futures bâches qui seront installées pour sensibiliser les habitants au tri de ce matériau recyclable à l’infini. Tout simplement faire « un geste pour un monde durable ».

Les Ecoles Durables fêtent leurs 10 ans avec « L’Homme Poubelle »

Les Ecoles Durables fêtent leurs 10 ans avec « L’Homme Poubelle »

L’artiste comédien Laurent Barthel, alias « L’Homme Poubelle », a commencé sa tournée dans les Ecoles Durables, pour fêter les 10 ans du dispositif. C’est en effet en 2009, pour accompagner le Grenelle de l’Environnement, que le Siom a mis en place, en partenariat avec l’Education nationale, un programme pionnier visant à sensibiliser aux gestes de tri et à la réduction des déchets, dès le plus jeune âge.

Pour marquer comme il se doit ce bel anniversaire, le Siom a donc souhaité offrir un spectacle aux élèves de tous les établissements labellisés.

C’est revêtu de son insolite costume d’Homme Poubelle, que Laurent Barthel est venu pendant deux jours à l’école Roger Ferdinand à Palaiseau, l’une des premières Ecoles Durables. Il y a déployé, dans chaque classe, ses talents d’animateur et de clown (son premier métier) devant des enfants totalement séduits par le personnage burlesque. Alliant humour et pédagogie, il a entraîné avec lui, élèves et enseignants, dans le monde vertueux de l’économie circulaire et du Zéro Déchet où avec une pièce de 20 centimes d’euros on peut « faire pousser des pommiers, plutôt que des usines ».

Au plus près des attentes et des usagers

Au plus près des attentes et des usagers

Entretien avec Igor Trickowski, 
Vice-Président en charge du Site, 
des Services Techniques et de la Sécurité

« Etre au plus près des besoins et des attentes des usagers »

Rédaction SiomActus : les élus du Siom ont adopté le mois dernier un nouveau règlement pour la déchèterie de Villejust. Quelle en est la raison ?
Igor Trickowski : Nous avons souhaité pouvoir être au plus près des besoins et des attentes des usagers de notre déchèterie. Ainsi, en mettant à jour son règlement, nous prenons mieux en compte la réalité du travail effectué par les équipes qui assurent le fonctionnement de ce service et de ses équipements, mais aussi la sécurité de ceux qui l’utilisent, tout en élargissant le champ des déchets pouvant faire l’objet d’un dépôt à la déchèterie.

RSA : Qu’est-ce que cela va changer pour les usagers ?
I.T. : Surtout de la clarification. Le but est de simplifier la vie des usagers, principalement en supprimant le seuil mensuel du volume de déchets autorisés.
C’est aussi une liste de déchets acceptés au dépôt qui a été complétée avec les huiles ménagères, les textiles, linges et chaussures, les ampoules et néons, les DASRI* et les extincteurs…
Enfin, parce que ce qui va sans dire va d’autant mieux en le disant, le règlement porte les rappels nécessaires quant au respect des comportements à adopter à la déchèterie, et notamment à l’égard des agents qui y sont garants de la sécurité.

RSA : Quels sont les projets à venir pour la déchèterie de Villejust ?
I.T. : C’est dans le cadre des aménagements visant à mettre en sécurité le site du Siom qu’il est envisagé d’améliorer le cheminement d’accès à la déchèterie, ainsi que sa sécurisation, aussi bien au service de ceux qui la fréquentent que ceux qui y travaillent, le tout étant complété par des dispositifs visuels et de l’information.
Et bien sûr, le principal projet c’est la création d’une seconde déchèterie (avec une ressourcerie) qui s’installera prochainement sur le plateau de Saclay et qui permettra ainsi de désengorger la déchèterie de Villejust et permettra de pérenniser ce service à l’attention de nos populations en toute proximité. Son accès sera étendu aux commerçants et artisans. S’inscrivant dans la droite ligne du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (Predec), le Siom contribuera ainsi à améliorer le maillage des points de collecte sur son territoire. 

*DASRI : Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux… en un mot, les déchets médicaux. 

« De nouveaux services proposés 
aux citoyens.  »

Jean-Marie Chaumel,

Directeur régional adjoint de l’agence de l’Ademe.

Le tri sélectif des emballages et papiers mais aussi du verre est aujourd’hui ancré dans la vie des Français et des habitants du Siom. Mais d’autres déchets pourraient être encore mieux triés, comme le souligne Jean-Marie Chaumel, expert dans les déchets et l’économie circulaire. « Je pense aux biodéchets, au bois, au caoutchouc, mais aussi aux jouets ou à l’électro-ménager. Pour ces matériaux, les collectivités préfèrent en général privilégier, soit des collectes exceptionnelles, soit l’apport volontaire, par exemple en déchèterie, voire le compostage par l’habitant pour les biodéchets.
Les recycleries ou ressourceries, qui se développent en Île-de-France, me semblent également une très bonne démarche d’un point de vue développement durable, car elles permettent à la fois de réduire nos déchets et de renforcer l’action sociale en proposant du travail à des personnes en grande difficulté. Mais plus que des consignes de tri, ce sont plutôt de nouveaux services proposés par les collectivités aux citoyens. »

Dans le contexte de rénovation du parc des déchèteries – on en compte plus de 4 500 en France -, il est en effet légitime de s’interroger sur ce que peut ou doit être la déchèterie de l’avenir* : un équipement moderne pour rendre un service performant aux usagers, tout en étant sécurisant pour ces derniers comme pour le personnel. Ce point d’apport volontaire doit également permettre une valorisation optimale des déchets et rechercher en permanence de nouvelles filières de reprise, en priorité locales. Évolutive, cette déchèterie permet aussi de faire face à une éventuelle évolution du nombre de flux triés. Elle a un rôle majeur à jouer dans le développement de la filière réemploi : l’implantation d’une ressourcerie à proximité doit donc être étudiée. C’est tout le sens et la valeur ajoutée du projet porté par le Siom et qui verra le jour sur le plateau de Saclay.

*Sources : Etude Ademe

Rencontre avec Myriam Thaini, Responsable du Pôle Technique

Rencontre avec Myriam Thaini, Responsable du Pôle Technique

Ingénieur en Environnement et en Développement Durable, Myriam Thaini a rejoint le Siom en 2017 pour assurer le pilotage, l’encadrement et la coordination d’un pôle regroupant pas moins de 6 services. Ce large champ d’actions permet à Myriam d’y concrétiser deux engagements forts : être au service du public et de la préservation des ressources. Toujours avec entrain et dynamisme.

Rédaction SiomActus : Racontez-nous votre parcours…

Myriam Thaini : Originaire de deux régions du Sud-Ouest (de la France – Béarn et du Liban – Tyr), je suis arrivée en région parisienne pour y terminer mes études. Après un master 2 en géographie, aménagement du territoire et gestion environnementale, j’ai opté pour l’ingénierie du développement durable. A l’issue de ma dernière année à l’ENSA Versailles, j’ai intégré le monde professionnel en 2009 : 1 an ½ de stage en bureau d’études puis 6 mois au Cap Vert – pays de mon idole, Cesaria Evora – pour la mise en place d’un projet d’éco-tourisme avec l’ONG environnementale Amipaul.
De retour en France, en lieu et place d’une ONG au service d’une population, j’ai intégré le service public en 2012, dans le domaine des déchets qui m’avait captivé lors de mes études et de mes voyages. J’ai commencé dans une commune, puis une communauté d’agglomération et enfin au Siom, une structure dynamique tout en étant à taille humaine, à la recherche d’innovation et d’optimisation, et à compétence unique : la gestion des déchets.

RSA : Le poste que vous occupez couvre un large panel d’activités…

M.T. : En fait, en 2017, suite à une décision de réorganisation interne, six services ont été regroupés : Collecte et Redevance Spéciale, Service techniques opérationnels, Traitement et Valorisation, Unité de valorisation énergétique et Réseau de chaleur urbain, Hygiène-Sécurité-Environnement auxquels s’est ajouté l’ancien service PLP, devenu Prévention et économie circulaire. J’ai donc été recrutée comme Responsable de ce Pôle Technique qui compte au total 20 agents.
Mon arrivée a tout de suite été « chargée », en lien avec la structuration du Pôle Technique (un projet de service que j’ai mis en place), le renouvellement du marché de collecte et les nombreux projets initiés à concrétiser (le Codec*, l’expérimentation sur la collecte des biodéchets, le schéma directeur du réseau de chaleur, les chantiers jeunes, les foyers témoins du Défi 21 Familles…). J’avais également à cœur de renforcer la communication avec les services techniques des 21 communes, notamment par l’instauration de réunions semestrielles.

RSA : Quels sont les principaux challenges à relever ?

M.T.L’enjeu majeur est le management des équipes : la coordination, le pilotage des différents services opérationnels et la communication tant interne (en particulier avec le Pôle Ressources, la Direction générale et le Service communication) qu’externe (avec les différents prestataires, partenaires comme l’ADEME ou les éco-organismes et les autres collectivités). Il faut tout simplement mener cela de concert pour faire aboutir les projets en cours ou à venir au service des usagers.

RSA : Justement, quels sont les projets pour 2019 ?

M.T.En matière de collecte, ils sont nombreux. Il y a déjà l’extension, désormais opérationnelle, du dispositif d’enlèvement des encombrants et des DEEE sur appel à Champlan, Gif-sur-Yvette et St-Rémy-Lès-Chevreuse ( SiomActus mars 2019) ; puis le déploiement d’un service de biodéchets pour les gros producteurs (plus de 10T/an) qui souhaitent en bénéficier, l’extension de la Redevance Spéciale dans les communes de Ballainvilliers, La Ville-du-Bois, Linas et Monthléry.
S’y ajoutent une démarche d’optimisation des collectes et de la signalétique sur notre plateforme de déchèterie, une étude de faisabilité d’un système de stockage journalier pour le réseau chaleur, la poursuite des actions du Codec, la prise en main de l’application SiomDIRECT
C’est un programme dense, mais rien n’est impossible dès qu’on a la détermination et l’énergie d’avancer. J’ai la chance d’avoir des équipes très impliquées. Ce dynamisme allié à une ambiance de travail très agréable est le terreau essentiel pour faire pousser et voir s’épanouir de beaux projets… c’est mon Credo.

 

*CODEC : Contrat d’Objectifs Déchets et Economie Circulaire

Tous acteurs de l’économie circulaire

Tous acteurs de l’économie circulaire

Il y a 10 ans, répondant aux objectifs fixés par la loi Grenelle de l’Environnement, le Siom a mobilisé tous les leviers pour s’inscrire dans une démarche ambitieuse de prévention, de réutilisation et de recyclage des déchets.

Le Programme Local de Prévention mis en œuvre à cet effet en 2011, en partenariat avec l’Ademe (*) a connu un franc succès : la production de déchets ménagers par habitant a été réduite de 7,85%, dépassant même avant terme l’objectif fixé (7% en cinq ans).
Pour y parvenir, les équipes du Siom ont déployé, sous la bannière de la « Famille Bonabitude », quelque 500 animations pour sensibiliser, former ou accompagner plus de 11 000 habitants. Je veux ici les remercier pour leur implication ainsi que tous les acteurs qui nous ont accompagnés. Citoyens, collectivités, associations, entreprises, …, tous ont contribué à la réussite du programme.

Aujourd’hui nous voulons relever de nouveaux défis avec le Contrat d’Objectifs Déchets et Economie Circulaire (CODEC) que nous avons eu le plaisir de signer le 15 mars avec l’Ademe, en présence de son Directeur Régional, Michel Gioria. Sa finalité : d’ici 2020, diminuer les déchets ménagers de 10% par habitant, mais aussi augmenter la valorisation matière, notamment organique, en orientant 55% des déchets vers les filières de transformation.

Prolongeant les actions déjà menées en ce sens, notre Codec intégrera notamment un projet d’Ecologie Industrielle et Territoriale sur le parc d’activités de Courtabœuf, de nouvelles actions pour le réemploi, l’amélioration du tri dans les centres techniques municipaux, des opérations éco citoyennes et participatives telles que le
« Défi 21 familles »…

La mobilisation de chacun est donc nécessaire afin d’amplifier la dynamique enclenchée dans nos 21 communes. Chaque geste compte, même le plus anodin, pour réduire et valoriser les déchets, en un mot être acteur de l’économie circulaire pour faire vivre un territoire durable.

 

Jean-François Vigier
Président du Siom de la Vallée de Chevreuse

 

 

(*)Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

La presse en parle

15/03/19 – BioEnergie : Encore moins de déchets et plus de valorisation en Vallée de Chevreuse Lire l’article
15/03/19 – Environnement Magazine : Le Siom de la Vallée de Chevreuse veut réduire les déchets ménagers de 10% d’ici 2020 Lire l’article
22/03/19 – Déchet.Com : Réduction des déchets, le Siom prend des engagements Lire l’article